Ambre :
Histoire et Légende :
L’Ambre baltique est une ancienne matière végétal, il s’agit d’une sève de conifère, appelée « le PINUS SUCCINIFERA » qui aurait vécue il y a environ 60 millions d’années.
(C’est très probablement) au cours de la période du Cénozoïque. Les forets ont été submergé par la mer, formant ainsi la mer Baltique, ce phénomène a provoqué la fossilisation de la fameuse résine créant ainsi l’Ambre.
Il est appelé « electryon », qui signifie “rayonnant” en grec, électron, ou succin. Thalès découvre que l'ambre attire les corps légers lorsqu'on le frotte fortement. En effet, il a la capacité de charger en électricité statique par frottement. C’est l’étude de cette électricité qui déclencha le début de la science de l’électricité dynamique.
De nos jours il existe plusieurs types d’ambre et plusieurs gisements d’origine plus ou moins vieux.
On retrouvera de l’ambre dans toutes les formations à bois ou lignite du Carbonifère, ce qui est assez important puisqu’on le retrouve en Sicile, Roumanie, Birmanie, Thaïlande, Japon, Union Soviétique, Amérique du Nord, Mexique et aux Etats-Unis.
Au Liban dans les années 90 ont été découvert des gisements, appelés « La ceinture levantine de l’ambre », datant du crétacé environ 120 à 125 millions d’années. L’ambre est plus fragile et comporte de nombreuses inclusions.
Le premier ambre utilisait est l’ambre baltique, des archéologues on retrouver beaucoup de bijoux et objets ornementaux autour du bassin baltique datant du Paléolithique. Très tôt elle sert de monnaie d’échange a travers les tribus allant jusqu’en Espagne ou fut retrouvé une tombe renferment des perles d’ambre. Témoignage des échanges entre des populations éloignées géographiquement les unes des autres, descendent pour la plupart de la mer Baltique elles constitueront à travers le temps la route de l'ambre.
C’est à l’Age du Bronze que l’Ambre connait une ascension commerciale fulgurante, il est au cœur des échanges de matières premières (silex, cuivre, or, étain, bronze) ce qui a contribué à sa diffusion à travers le continent européen.
Les sites archéologique Mycéniens, particulièrement à Tholos où de nombreuses tombes ont été découvert renfermant de l'ambre en abondance (perles de colliers), notamment un collier en perle d’ambre retrouver avec le masque d’or pure du roi Mycénien Agamemnon. L’ambre Baltique a été aussi découverts dans la chambre funéraire du pharaon Toutankhamon, qui date de – 1350, les Égyptiens de l'Antiquité et les Mycéniens importaient cette résine en empruntant la route de l'ambre, route connue depuis le Paléolithique. Plusieurs archéologues estiment que les Mycéniens on fais fortune en étant une étape majeure sur la route de l’ambre.
Les artisans de Bruges se rendirent célèbres par la fabrication de chapelets d'ambre diffusés par les chevaliers Teutoniques.
Hildegarde de Bingen, née en 1098, conseillais lors des épidémies de peste au médecin de portée un morceau d’ambre autour du cou et d’enfumé les foyers contaminés.
Les Allemands l’appellent « Bernstein », les Polonais « Burcztyn » (dérivé de l'allemand) signifiant “pierre de l’ours” et ils ajoutent qu’il s’agit d’une pierre qui brûle car on en fit l’encens sacré.
Les croyances sur le pouvoir de l’Ambre à travers le temps :
Le collier d’ambre est l’apanage des Mages tandis qu’en or, qui est encore plus solaire, est celui des druidesses.
Les femmes Gauloises qui portaient un collier d'ambre, le considéraient plus comme un remède préventif aux maladies de gorge qu'à un objet d'apparat.
En Chine, l'ambre de Birmanie (Myanmar) est la pétrification de l'âme du tigre mort, ainsi ils considèrent qu'il donne force et courage.
Au Maroc, les petites mains porte-bonheur en Ambre (Khansas) annihilent les actions malfaisantes des Djinns. On se servit de l'ambre pour confectionner les embouts des narguilés...
Les médecins musulmans préparaient des gouttes d'ambre pour guérir l'épilepsie, la peste, les calculs biliaires, les maladies de la vessie.
Légende antique :
Quelques grands écrivains, tel que Pline, Hérodote, Ovide, et bien d’autre encore tenteront alors d’en expliquer l’origine à travers la mythologie.
La mythologie grecque qui ressort sur l’origine de l’ambre :
(Hélios appelé Hypérios selon Homère. On le représente généralement en conducteur de char qui traverse quotidiennement le ciel d’est en ouest, et qui revient en flottant vers l’est, le nuit, dans une coupe d’or sur le fleuve Océan, coupe qu’Héraclès emprunta une fois.)
« Phaéton, le fils illégitime du Dieu du Soleil Hélios et Clymène, rêvait souvent de conduire le char solaire. Mais il était encore jeune et manquait d’expérience.
Son cœur était troublé et son âme impétueuse. Un matin, il se leva très tôt, avant que son père ne se réveille, bondit sur le char et fila dans les cieux.
Il voulait mener l’engin d’est en ouest, comme il l’avait appris. Les chevaux sentirent cependant très vite son manque d’assurance. Soit il se rapprochait trop de la terre, soit il s’éloignait profondément dans les cieux.
Hélios, en se réveillant, prit conscience que la terre était en danger. Ivre de rage, il tua son fils en le frappant par la foudre.
Le cadavre de Phaéton tomba dans l’Eridan (fleuve nord de l’Italie).
Hélios hors de lui transforma ses filles, les Héliades, en peupliers pour en border le fleuve. Les sœurs de Phaéton pleurèrent beaucoup, désespérées qu’elles étaient d’avoir perdu un frère bien-aimé.
Ce sont leurs larmes qui donnèrent naissance à l’ambre, telle la sève qui s’écoulât des écorces. »
Il existe différentes versions de cette légende, selon Pline et Hérodote.
Homère décrit le palais de Zeus : « resplendit d’or et d’ambre, d’ivoire et d’argent » (Odyssée, IV-73)
Dans l’Odyssée de Homère, Hérodote raconte que Pénélope, attendant le retour de son mari, avait a reçu de la part de prétendant un collier fait d’ambre et d’argent. Les fameuses 3000 perles de Mycènes.
Le grand « Critias », Platon, décrit le palais de Poséidon perdu au cœur de l’Atlantide :
« Tout le temple était recouvert d’argent à l’extérieur sauf les acrotères qui étaient recouverts d’or. En ce qui concerne l’intérieur, on pouvait voir un plafond d’ivoire orné d’or, d’argent et d’ambre. Tout le reste, murs, plafonds et sols, était recouvert d’ambre. »
Légende Baltique :
Chez les Lituaniens, l’ambre correspond aux “les larmes de la Déesse de la Mer Perkuna”.
Dans les temps très anciens, Jurata, reine des océans, possédait, près des côtes de la Lithuanie, un magnifique palais sous-marin. La mer Baltique se faisait clémente à ce superbe édifice enseveli sous ses eaux et qui présentait des murs composés du plus pur des ambres pâles, des seuils d'or, des vitres de diamants, des toits revêtus d'écaillés d'esturgeons et des clôtures d'ambre roux. Un jour, Jurata envoya tous les brochets, ses messagers habituels, vers les nymphes des rivières de la région, pour les convoquer en conseil.
Quand toutes furent réunies, répondant à l'appel de leur souveraine, la reine de la mer parla :
—Mes compagnes chères, vous savez que Perkunas, mon père, roi du monde, m'a confié tout pouvoir sur les eaux. Durant des années, la félicité régna dans mes domaines ; mais j'apprends qu'un audacieux pêcheur, du nom de Kastytis, vivant sur les confins de mon empire, ose emprisonner dans des filets mes infortunés sujets...
—Horreur ! Gémit l'assemblée.
—Il leur fait une guerre acharnée : beaucoup ont péri déjà...
—Hélas ! se lamentaient les nymphes.
—Il mérite une punition exemplaire ! lança la nymphe de la rivière Sventojia. Il habite sur mes bords, à l'endroit même où j'apporte l'hommage de mon cours d'eau à notre gracieuse souveraine. Jurata sourit à sa vassale et poursuivit :
—Mes sœurs, des bateaux nous attendent, cinglons vers les rives de la Sventojia. L'audacieux, en ce moment, prépare ses filets : attirons-le au fond de la mer par nos chants et nos danses, par la douceur de nos caresses. Je l'enfermerai dans une caverne sous-marine, et ses yeux qui se délectent à voir souffrir mes sujets inoffensifs, les poissons, nous les aveuglerons de sable et d'herbes marines.
Toutes s'empressèrent vers cette cruelle mission. Cent barques d'ambre blanc gréées de voiles de soie pourpre les attendaient. Elles les prirent d'assaut, rieuses ; le vent poussa leurs gracieux esquifs, et quand elles approchèrent de la terre la forêt prochaine renvoya au loin sur la mer assoupie l'écho magique de leurs chansons.
L'homme était assis sur le sable, réparant un filet. II était jeune et beau : des boucles noires couronnaient son front, ses yeux brillaient, tendres et fiers, sa bouche souriait. La joie au cœur, un refrain aux lèvres, il poursuivait son labeur, quand il entendit soudain l'écho des douces voix. Kastytis leva les yeux ; alors il aperçut les cent bateaux nacrés glissant sur l'eau tranquille, les cent sirènes dans l'éclat de leur beauté lumineuse et au milieu, plus belle qu'elles toutes, couronne en tête et sceptre d'ambre au poing, la reine de la mer.
Les vierges débarquèrent rapidement. Se tenant par la main, en une charmante farandole, elles entourèrent le pêcheur de leur grâce, de leur danse languie des rythmées par des chants harmonieux. Le jeune homme les regardait sans comprendre. Il se lève, troublé. Ebloui par la grâce radieuse de Jurata, il marche à elle, vaincu, subjugué. La reine de la mer l'arrête d'un geste ; elle va parler, et les nymphes arrêtent leurs ébats, elles font silence, elles écoutent... Mais Jurata levé sur le jeune pêcheur, un regard adouci ; vaincue par la fière beauté de celui qu'elle considérait jusqu'ici comme un ennemi, elle laisse à son tour poindre une émotion inattendue. A leur stupeur indicible, voici ce qu'entendent ses nymphes :
—Homme, ta faute est grande, tu es digne des plus sévères châtiments. Sache cependant que ta jeunesse a apaisé mon courroux. Jure de n'aimer jamais que moi, et tu trouveras le bonheur dans mes bras, ô toi le plus beau des enfants des hommes !
Retrouver Kastytis ne pouvait croire à sa félicité. Il joignit les mains et implora :
—Par le Dieu tout-puissant, ne me trompes-tu pas ?
D'un geste souverain, Jurata éloigna les sirènes, ses sujettes ; puis elle s'approcha du jeune pêcheur qui lui tendait les bras. Appuyant alors sa tête sur la robuste épaule de Kastytis, elle murmura :
—Mon aimé !
Et tous deux goûtèrent une inexprimable joie.
Un an passa, durant lequel la reine de la Baltique, chaque soir, faisait voile vers la grève, pour y visiter son bien-aimé. Chaque matin Jurata regagnait son palais, dont les splendeurs ne l'intéressaient plus, puisqu'elle ne pouvait les faire admirer par Kastytis.
Une nuit, une nymphe jalouse s'évada, en l'absence de la reine, et vint au château de Perkunas révéler au maître du monde le secret de sa fille. Perkunas ne voulut pas croire que son enfant chérie se fût abaissée à aimer un de ces humains.
Chez des Romains : L’empereur Néron faisait brûler de l'ambre comme de l'encens L’ambre dégagerait un parfum subtile aimé des Dieux.
La chambre d’ambre :
Les Russes l’appellent la « Pierre du Soleil », ils la trouvent dans une couche de glaise située à vingt mètres de profondeur. La Russie est aussi connue pour sa fameuse chambre d’ambre. Ce fut Frédéric-Guillaume 1er de Prusse (1688-1740), qui offrit un cadeau à Pierre 1er le Grand tsar de Russie (1672-1725) une chambre d’ambre aperçue lors d’un voyage.
Elle avait une surface de 55 mètres carrés et contenait plus de six tonnes d'ambre commandé en 1706 au sculpteur Andreas Schlüter quatre panneaux d’ambre qui devaient décorer un petit cabinet dans son palais de Charlottenbourg, près de Berlin.
Le Salon d'Ambre est une pièce du palais impérial de Tsarskoïe Selo près de Saint Pétersbourg, elle est entièrement tapissée d'ambre du sol au plafond ; sa valeur est inestimable et elle a été qualifiée de "huitième merveille du monde".
Cependant durant la seconde guerre mondiale, les nazis convoitèrent ce trésor dont ils réussirent à s’emparer en 1941. Démontés et entreposés dans le château de Königsberg, Prusse Orientale, les panneaux d'ambre sont, officiellement, partis en fumée dans l'incendie du château lors de l'assaut par l'armée russe en 1945.
Toutefois, de nombreux chercheurs de trésors sont persuadés que ces panneaux ont été évacués avant l'incendie et qu'ils seraient toujours dissimulés dans une mine désaffectée, un bunker allemand, ou un train nazi selon les hypothèses.
Autres Légendes :
La princesse Brunhild de la mythologie germanique est placée par son père au sommet d’une montagne d’ambre, afin d’offrir sa fille à un homme fort, courageux et valeureux. Siegfried gravit cette montagne à cheval. (La légende de la chevauchée de la montagne d’ambre comprend plusieurs versions)
Chez les Celtes : “Ogmios/ Lug (Dieu celte), se présente dans la légende sous la forme d’un vieillard, qui représente une sorte de guide vers la sagesse. Lucien de Samosate qui écrivain italien, nous a laissé un récit de l’un de ses voyages dans la vallée du Rhône.
« Le grand personnage chauve, grisonnant, la peau tanne sur la fresque d’une villa de la vallée du Rhône tirait derrière lui un grand nombre d’homme rieur que des liens d’or et d’ambre, reliaient par leurs oreilles à la langue. Un arc dans une main et une massue dans l’autre, le Dieu se retournait vers eux en souriant. »
Un Celte cultivé expliqua à Lucien que les Celtes l’appelaient « éloquence » « Logos », on lui avait donnez l’apparence d’un vieillard parce que l’éloquence arrivait à maturité dans sa vieillesse.
Depuis des temps immémoriaux l’ambre fascine et fascineras toujours autant l’homme. Véritable fenêtre sur le passé avec cette faune et flore emprisonnés, elle nous donne un aperçue de l’évolution de certaines espèces.
Caractéristique et Formation :
Mohs (dureté) : 2-2.5
Forme cristalline : Pas de cristaux.
Composition chimique : Dioxyde de silicium.
Couleur : Jaune à jaune pâle a brun, rouge, blanc laiteux.
Origine : Dans le monde entier.
L’Ambre baltique est une ancienne matière végétale avec une formation très particulière. Il est composé de carbone, d'oxygène et d'hydrogène (CH²CO²H), en réalité il s’agit d’une sève de conifère qui aurait vécue il y a environ 60 millions d’années. Les forets ont été submergé par la mer, formant ainsi la mer Baltique, ce phénomène a provoqué la fossilisation de la fameuse résine créant ainsi l’Ambre.
Vertus :
Plan physique :
Elle renforce le système nerveux, combat le froid et l’humidité. Elle protège les voies respiratoires et apaise les douleurs dentaires (connue pour les nourrissons qui font leur dent) et les maux d’estomac, Elle est efficace contre les rougeurs et les irritations dermique. Elle combat la fatigue, stimulant et calme les fièvres et les migraines.
Plan émotionnel :
Pierre de Positivité. Elle apporte gaieté et confiance en soi. Condensateur d’énergie, elle met en avant votre personnalité. Par son rayonnement énergétique, elle dégage chaleur, dynamisme, optimisme et joie de vivre. Elle aide à combattre les états dépressifs passager. Elle réchauffe le corp et l’esprit et dissipe les pensées négatives.
Utilisation :
Vous pouvez porter l'ambre, sous forme de pierre roulée dans une poche ou bijoux, en permanence sur vous, au contact de votre peau, par exemple, en collier vous permettra apaiser les douleurs dentaire de bébé. Elle peut être apposée directement sur la zone du corps à traiter. Poser dans une pièce, l'Ambre possède un rayonnement d' une énergie positive et chaleureuse.
Purification et rechargement :
Afin de pouvoir vous approprier votre pierre et avant toute utilisation, il est recommandé d'effectuer un rituel de purification. En effet, certaines pierres ont la capacité d'absorber les énergies qui l'entourent, elles peuvent donc être chargées en énergies négative.
Pour un nettoyage et une purification optimale, il est conseillé pour l'Ambre soit de la tremper dans de l'eau distillée (durant 2-3h), pas de sel, ou bien par la fumigation à l'aide d'Encens, Sauge Blanche ou Palo Santo.
Une fois votre pierre nettoyer, il est important de la recharger en énergie positive afin de pouvoir profiter de ses vertus. Il suffit d'exposer votre pierre à la lumière Solaire.
Elle peut être rechargée sur une géode de cristal de Roche ou une fleur de vie durant quelques heures, à tout moment de votre journée.
Il existe d'autres méthodes de purification et rechargement, le plus important est de vous approprier votre propre rituel et qu'il vous permet d'être en accord avec vous même et vos valeurs.